FAYCE Scarr

Feat Kei from Genki-de

Identity Card

Nom : Fayce. Prénom : Scarr. Surnom : Scarface. Âge : 27 ans. Nationalité : Portugais. Orientation : Bisexuel. Motif d'incarcération en Arena 492 : Transféré de la prison de Santa Marta (Mexico) à Arena 492 après envoie express du directeur du pénitencier. Son motif d'incarcération dans le pénitencier est celui d'être l'organisateur de nombreux combat à mort dans différentes ville du monde. (à définir) Groupe : Hautes-Sphères. Faction : R.A.L → Généraux. Arme : Tuyaux. Type Contondant. (à définir)

Physique

250 mots minimum.

Psychique

250 mots minimum.

History

On s'en fout complètement de la raison pour laquelle il est là. Son regard au travers l'obscurité de son masque désigne déjà la pensée qu'il émet. Cette armature osseuse qui lui colle à la peau, au visage. Ce tremblement qui le traverse, mais surtout cette pince mécanique qui lui maintient le cou en place. Blessure béante qui suinte le sang noir et corrompu. Chair arrachée et putréfiant. Ce putain de soubresaut qui le secoue de spasme qui dérange l'opération à venir. Les doigts de fée en métal tâtent la blessure, s'amusent tout simplement à vouloir vérifier l'état de cette vilaine coupure, mais ce mec ne rend pas la tâche facile pour eux. Une autre main, vif comme l'éclaire, plaque sa texture glaciale sur le masque et l'arrache vivement.

Le Démon est libéré.

- FUCK YOU B*TCH !!!

Un rire retentit clairement dans la salle blanche du Centre. Un rire qui continue de se faire entendre, même dans la salle d'attente pour la remise à niveau des puces. Ce mec n'est pas net, son rire encore moins. Il a tenté de s'arracher la puce au risque de se rompre les vertèbres. Déchiquetée. Écartelée. Moche. Cette blessure est semblable au Styx. Son regard bleu ciel fixe les machines, il se lèche les lèvres de cette langue fendue en deux. Qui est-il ? Pourquoi est-il là ? Trop de question qui tournent autour de ce décérébré.

Qu'est-ce qu'il fout en Arena 492 au lieu d'être dans un asile pour fou ? C'est la même putain de question qui revient. Il n'est tout simplement pas fou. Il a toute sa tête. Il est là depuis un moment, et pas qu'un peu. Cette masse de cheveux bleu indigo entremêlée entre les tiges métalliques des appareils, il sourit. Ce fucking sourire qu'il laisse pour les raclure de cette espace sans âme. La puce est endommagée, mais fonctionne encore. Kaléidoscope vivant, les images défilent dans cette salle.

À quinze ans déjà, il est incriminé pour avoir fait de la revente de drogue. À seize ans, il est envoyé en maison de redressement pour avoir voler des voitures. Toujours libéré, sans jamais rien comme punition. Qui était-il ? Qui est-il. Dans la pègre portugaise, il est ce qu'on appelle un « Bonito » ; le mignon du boss du coin. Qu'est-ce que cela veut dire ? Bah c'est simple, c'est le chouchou, le préféré, le protégé de ce chef. Pourquoi ? Cela pue l'histoire de cul derrière cette question. Ce timbré a pour vrai nom celui de Mike Galio, c'est un gosse qui vit dans les favelas ; des bidonvilles. Il a donc toujours vécu dans la misère du monde. Pour survivre, il a déjà volé et agressé. Il n'y a plus rien de bon à en tirer. C'est en agressant un policier qu'il attira l’œil de ce chef de la pègre locale, sauvant l'arrière train de ce Portugais de seconde zones.

C'est un porte-bonheur, une foutue patte de lapin à double tranchant. C'est à cause de son statut que la police le libère, le patron pourri les policiers, le système juridique, ainsi donc il sort et retourne faire sa vie. Enfin. C'est ce qu'il se passe jusqu'à ses dix-sept ans. Il met en place des combats illégaux de chiens, panthères, lynx, ours contre des hommes. Pendant deux ans, il fait son petit business assez connu dans le monde. Il devance, devient puissant en peu de temps, renverse le patron de cette pègre insignifiante. Dix-huit ans et il possède déjà les caractéristiques d'un truand. Le passé n'a pas servi à le faire avancer dans le droit chemin. Arrêté par Interpole, il est directement conduit vers la célèbre prison de Santa Marta au Mexique, mais là aussi en quelques mois, il recommence les combats, malgré la réputation de cette prison, ils arrivent à le faire envoyer vers cette Ville devenue légende urbaine et vivante.

Arena 492. Portes grandes ouvertes et pas de retenu pour s'enfuir de là. Pourtant, il entre et se sert dans la ville, il survit. À cette époque son apparence était devenue d'un bleu clair, il avait changé sa coloration pour se donner une nouvelle identité.

Le cauchemar débute.

Les années passent.

C'est la guerre, la putréfaction ! Ils s’entre-tuent pour une histoire de bouffe ! Derrière tout ça, un maigre gang qui prend de l'ampleur. La faim change les façons d'agir et c'est comme ça, que ce bon gamin : Mike, agresse un groupe pour la première fois depuis son arrivée. Il passe à tabac ces mioches à coup de tuyaux, son regard cherchant surtout la nourriture, ne prenant que le strict minimum avant de repartir. Les vendettas sont monnaies courantes. C'est pendant son sommeil qu'ils sont venus le chercher. Mains liées. Coups de couteaux sur le visage, le corps. Brûlures de cigarettes ou de barres de fer chauffées. Passage à tabac. Viol. Peu importait ces gens, tout ce qu'ils voulaient, c'était venger leurs potes et s'amuser. Ils l'ont eu leur jeu, leur jouet. Brisé à vingt ans. Mike est laissé pour mort, mais le monstre est tenace. Deux ans de plus pour se remettre en état depuis cette bagarre. Son visage est réellement défiguré. Son corps n'est qu'une loque travaillé pendant deux ans, musclé et prêt pour encaisser les coups. Ses cheveux ont pris la teinte sombre du bleu-vert, coupés court et rabattus sur le côté.

Panthère de sortie, il ressemble à un puma sombre. Il avance, cette capuche à oreille sur la tête, ce masque squelettique qui ne quitte plus son visage. La vengeance est un plat qui se mange froid. Ce fou né des profondeurs, des entrailles d'Arena est comme bénit par sa cruauté. Les victimes sont nombreuses, il est maintenant présent comme étant la vengeance. Il tue ses agresseurs. Élimine le gang. Nettoie la zone. Pose sa marque sur celle-ci. Il obtient de lui-même cette reconnaissance d'être une Haute-Sphère. Il est reconnu par les prisonniers comme étant trop dangereux pour n'être qu'un habitant ordinaire. Tristement connu pour ses excès de colère et son incapacité à se contrôler. Il est un chien sans maître.

La nouvelle de la réouverture amène le malheur sur la ville. Les rafles reprennent pour le capturer et l'obliger de porter en lui cette puce. Surnom débile de Scarface, il est connu comme étant Scarr Fayce. Les mafias ont revu le jour et il est repéré. Qui peut s'intéresser à ce monstre ? La mafia Italienne. Il intègre ses rangs comme général. Ses tentatives d'arracher sa puce est connue des services du Système, mais aussi sa cruauté envers les chiens de la Ville : les Tacticiens et Exécuteurs qui subissent son courroux. Il les agresse sans avoir aucune peur et ça... le Système N, le sait très bien, mais le laisse faire. La raison en est inconnu, mais aucune demande d'arrestation et encore moins de peine de mort trône au-dessus de sa tête. Peut-être des détentions de temps à autres dans une cellule d'isolement au Centre, mais rien de plus.

- STOP FOUILLER MON CRÂNE, DOGS !!

La rage est là, il crache son venin, il feule comme le puma qu'il est. La douceur, il ne connaît pas, c'est pour cela que les machines ne sont pas tendres lorsqu'elles lui réimplantent la puce. Ce monstre est incontrôlable, silencieux et surtout dangereux. Pourquoi l'avoir recruter ? Certaines questions ne méritent pas de réponse.

Certaines choses méritent une autre définition.

Réinvente les règles et applique-les sur cette ville.

Tête haute, regard assassin, mais surtout cette capuche sur le crâne, les mèches sombres qui voilent son visage. Masque en main. Le sang qui longue son bras. Douleur atroce qui lui ronge la nuque. Il est fier, il ne montre pas la douleur et se referme derrière ce mutisme qui lui sied à ravir. Si le Système ne l'a pas fait exécuter bien assez tôt, c'est de par son statut, mais aussi par le simple fait qu'il est là depuis trop longtemps pour changer ou vivre autrement, il retient, met en respect ceux qui tente quoi que ce soit. À une certaine époque, il aurait peut-être accepté de travailler pour ce Système, mais à présent, il préfère simplement vivre comme il l'entend.

C'est en sortant de ce Centre qu'il agrippe un tuyaux et commence à nouveau à vivre à vagabonder. Fantôme. Monstre. Chat errant. Ne sous-estimons pas les fantômes de cette ville.

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